Les quatre moyens infaillibles pour ne pas payer d’impôts en 2022 (sur votre revenu 2021)

Jeremias se gratte la tête

La déclaration d’impôts, c’est maintenant. Vous souhaitez payer moins d’impôts en 2022 ? Voire pas du tout ? Mais vous pensez que l’optimisation de votre imposition doit forcément être compliquée et chronophage ? Si vous suivez seulement un des quatre conseils ci-dessous, vous pouvez réduire votre taux d’imposition à 0% (Oui, vous avez bien lu, « zéro pourcent ») en un tour de mains. Voici ce qu’il faut faire pour ne pas payer d’impôts dans l’année à venir :

Jeremias se gratte la tête
Comment mettre les billets sur le site des impôts? Mieux vaut pas!
  1. Gagnez moins de 15 547 €/an
    Peu de cadres le savent, mais si vous gagnez moins de 15 547 Euros net par an, vous ne payez rien du tout. Si vous aussi vous en avez marre de financer les fonctionnaires de la sécu, nos hôpitaux, la construction de routes, de ponts et tous ces syndicalistes d’écoles publiques où on endoctrine la pensée critique aux enfants trop cons pour les écoles privées, la solution la plus simple reste de gagner moins d’argent. Parlez-en à votre patron ou au département RH de votre entreprise. En vous y prenant bien, vous pourrez renégocier votre salaire vers le bas ! N’oubliez pas qu’un contrat, ça se change, même après signature. On a toujours une marge de manœuvre pour diminuer ce qui a été convenu lors de votre embauche. Il suffit de demander !
  2. L’avantage de la simplicité : Le RSA
    Le RSA pour une personne célibataire étant valorisé à 575,52 €/mois, vous êtes assuré de ne jamais toucher plus de 6906 €/an. En optant pour la solution du revenu de solidarité active vous serez donc automatiquement en dessous du seuil d’imposition minimum. N’ayez crainte, malgré son nom, il ne vous est ni demandé de vous solidariser avec d’autres pauvres, ni de faire du sport. En revanche, vous pourriez bientôt être obligé de travailler 15-20 heures par semaine en vue de votre réintégration dans le corps des bons travailleurs qui ne vivent pas sur le dos de la communauté. Le RSA a l’avantage de la simplicité car il vous évite de devoir convaincre votre employeur de baisser votre salaire, mais reste une solution plus contraignante dans la durée que les solutions 1, 3 et 4.
  3. Taux, Tax, Impôts. Compliqué tout ça.
    A force de payer, on n’a plus de sous pour les choses les plus importantes


  4. Le bénévolat/Les arts
    Engagez-vous à temps plein dans le bénévolat ! C’est bien pour la société, c’est sympa, parfois on vous offre même le café et vous ne risquez jamais de vous rapprocher des taux fâcheux de 11%, voire 30% d’impôts sur le revenu. Une alternative payante (façon de parler) au bénévolat peut être une activité artistique, souvent synonyme de travail bénévole, même si on peut considérer que la création entre plutôt dans la catégorie des loisirs et n’est bien évidemment pas une activité à prendre au sérieux.
  5. Le sans-abrisme, la sans-abrité
    Activité de plus en plus en vogue depuis quelques années, surtout chez les classes modestes, la sans-abrité a deux avantages évidents :
    a) Les revenus que vous touchez en faisant la manche ne sont pas imposables.
    b) N’ayant pas d’adresse fixe, les impôts auront du mal à mettre la main sur vous et votre fortune accumulée (grâce aux dons généreux des contribuables qui feront tomber de gros sous dans votre récipient posé stratégiquement devant la boutique Hermès de votre quartier populaire).
    Deux autres avantages non-négligeables de la vie dans la rue : vous consommerez moins de chauffage, moins d’électricité et serez donc à la pointe niveau écologie. Le climat vous remerciera. Et puis le ménage! Vu que votre domicile est un peu partout, vous n’aurez pas de service de ménage à payer et profiterez du service de ménage de la voirie de votre ville. Gratuitement !

 

Le saviez-vous : Vous pouvez cumuler RSA et vie en plein air. Tapez « élection de domicile » dans le navigateur de votre MacBook Pro® et retrouvez toutes les infos pour toucher le RSA sans devoir dormir dans un appartement surchauffé tous les soirs.

Jeremias pointe sur des billets d'argent
Je suis tout excité à l’idée d’avoir économisé tout cet argent

 

Un coin de Barcelone

Un coin de rue à Barcelone

Un jeudi de printemps. Il ne fait ni chaud ni froid. La ville bouge comme seule une grande ville peut bouger. Un coin de rue. Les touristes, les livreurs, les jeunes couples en balade, les trottinettes, les jeunes beaux et les belles qui cherchent leur reflet dans la glace du restaurant au coin. Un couple, deux enfants, une poussette. L’enfant dans la poussette a entre trois et quatre ans. Le père s’en va, chercher quelque chose. La mère et les enfants attendent. Regardent vers où il est parti, le père, le mari.
Et puis le temps se fait long. Les regards se font de plus en plus anxieux, de l’enfant, de la mère. Vers ce coin où il a disparu. Le père, le mari. Mais l’homme ne revient pas. La mère laisse même l’enfant, la poussette, fait dix mètres en arrière pour voir plus loin, derrière le coin, d’où il ne revient pas, le père, le mari. Et puis, on ne s’y attendait plus, il réapparaît au coin, comme si rien n’était, une petite chose rouge à la main. L’enfant sourit, la mère, le sourire soulagé, lui pardonne déjà son retard. Il n’est pas mort, il n’a pas eu d’accident. La chose rouge est accueillie par les mains impatientes de l’enfant dans la poussette. C’est un cadeau pour l’enfant. La famille, à nouveau au complet continue sa balade à travers la ville qui bouge comme seule une grande ville peut bouger.