J’ai réalisé le clip Six Poulets Rôtis pour Sasha Goes Music

Un chanteur en costume rose se tient debout dans un poulailler gris et terreux. Devant le chanteur se trouve un caisson de guitare ouvert.

J’ai réalisé un nouveau clip pour Sacha, cet étrange acolyte-alter ego qui me suit depuis des années dans un univers parallèle. Après son tube electro-pop Draped In A Dragon, l’apprenti-chanteur chante cette fois-ci la tristesse des poulets rôtis. Et pour ceci il est allé donner un mini-concert dans un poulailler dans le Sud-Ouest de l’Allemagne. Sacha a troqué sa tenue streetwear-baskets pour le costume, mais le rose reste toujours de mise.

Une petite voix me dit qu’il y aura bien un nouveau clip de Sacha, je l’espère dans pas trop longtemps. Ce que je sais, c’est que mon compère chelou revient toujours en force dès j’ose l’abandonner trop longtemps…

Avec Isabelle Couloigner, Sacha Sychëv (aka Sasha Goes Music)

Plus d’infos disponibles ici: mias.fr/fr/projects/six-poulets-rotis

Sacha est sur instagram: https://instagram.com/sashagoesmusic

Draped In A Dragon – Court-métrage

Sacha, chanteur, attend l'ingenieur du son Jeff pour enregistrer sa chanson "Draped In A Dragon".

Sous-titres français disponibles.

« Draped in a Dragon » est une comédie décalée au rythme effréné, dans laquelle Sacha, un apprenti-chanteur, enregistre sa première chanson d’amour. Enfin, « d’amour », pas tout à fait …
Selon Jeff, son ingé son, et Tina, la petite amie de Jeff, sa chanson est plutôt l’histoire des fantasmes inavoués de Sacha. S’ensuit un débat sans queue ni tête où tout tient, au fond, à la place du « D »… Est-ce Sacha, le chanteur, qui s’exprime mal, ou Jeff et Tina qui ont l’esprit tordu ?

Avec Scott Koehler, Natacha Krief, Jeremias Nussbaum, Jerry Di Giacomo, Jonathan Perrein

Écrit et réalisé par Jeremias Nussbaum

Plus d’infos disponibles ici: mias.fr/fr/projects/draped-a-love-song

Sacha est sur instagram: https://instagram.com/sashagoesmusic

 

Contre la grève des transports ! – Le syndicat des pickpockets parisiens en colère

Un carré de quatre places vides dans une rame de métro bleue en mouvement

« Encore une fois, on reste les mains vides! »

Le délégué syndical des pickpockets parisiens est en colère contre les grèves des transports à répétition :

« Si on voulait tuer une économie parallèle, on ne ferait pas autrement. Je rappelle qu’on vient tout juste de sortir de la période COVID, qui, avec ces confinements à répétition et l’absence des touristes a déjà fait souffrir le secteur. Contrairement à presque tous les corps de métiers, jamais nous n’avons eu droit à une aide de l’état, et à aucun moment nous nous en sommes plaints.
Malgré les difficultés, on n’est pas resté les mains dans les poches, nous avons remis la main à la pâte et dans les sacs dès que possible. Et là, alors qu’on aperçoit enfin le bout du tunnel, on nous fait retomber. »

Les pickpockets inquiets pour leur retraite

« Est-ce qu’on fait grève, nous ? Non, on bosse. Est-ce qu’on a droit à une retraite à 64 ans ? Bien non. On en peut plus. Si on veut avoir une retraite, il faut qu’on bosse maintenant. Notre métier n’est pas reconnu comme métier pénible alors qu’il est très physique. Ce n’est pas possible d’ouvrir discrètement une fermeture éclair quand vous souffrez d’arthrose. Il faut aussi être en bonne forme physique, même si le risque de se faire courser par les flics diminue avec l’expérience. Ne nous empêchez pas de travailler! »

carreau de 4 places vides du métro parisien
Les transports à l’arrêt = chômage technique pour les pickpockets

Le syndicat soutient les manifestations

Le syndicaliste dit pourtant soutenir les manifestations contre la réforme des retraites: « Tant que les personnes restent groupées pour qu’on puisse travailler, les manifestations, on est pour. Nous, on aurait préféré des manifestations de riches, mais malheureusement, ce sont plutôt les moins bien lotis qui semblent descendre dans la rue. On en a l’habitude. Dans les transports publics, c’est pas si différent. On fait avec. »

Le ministère se dit préoccupé par le sort des pickpockets

Du côté du ministère de l’Économie, on signale qu’on est en train de réfléchir à des solutions. « Si les grèves des transports perdurent, on exclut rien. Des aides, des programmes de substitution, on ne s’interdit rien », dit le porte-parole du ministre. « On pourrait envoyer quelques faux touristes dans le métro, avec des billets, des appareils photo et des smartphones bien visibles dans des sacs ouverts. Nous savons bien que Paris sans pickpockets, c’est tout simplement pas Paris. On ne laissera pas tomber un secteur qui fait partie de la renommée internationale de notre belle capitale ! »

Espérons que les professionnels du vol à la tire pourront tirer leur épingle du jeu et qu’ils ne resteront pas sur les carreaux blancs du métro. C’est tout un héritage parisien qui risque de disparaître. Déjà qu’il y a de moins en moins de bouquinistes.