Draped In A Dragon – Court-métrage

Sacha, chanteur, attend l'ingenieur du son Jeff pour enregistrer sa chanson "Draped In A Dragon".

Sous-titres français disponibles.

« Draped in a Dragon » est une comédie décalée au rythme effréné, dans laquelle Sacha, un apprenti-chanteur, enregistre sa première chanson d’amour. Enfin, « d’amour », pas tout à fait …
Selon Jeff, son ingé son, et Tina, la petite amie de Jeff, sa chanson est plutôt l’histoire des fantasmes inavoués de Sacha. S’ensuit un débat sans queue ni tête où tout tient, au fond, à la place du « D »… Est-ce Sacha, le chanteur, qui s’exprime mal, ou Jeff et Tina qui ont l’esprit tordu ?

Avec Scott Koehler, Natacha Krief, Jeremias Nussbaum, Jerry Di Giacomo, Jonathan Perrein

Écrit et réalisé par Jeremias Nussbaum

Plus d’infos disponibles ici: mias.fr/fr/projects/draped-a-love-song

Sacha est sur instagram: https://instagram.com/sashagoesmusic

 

Comment sauver le littoral français

La peninsule ibérique, fondation de la France

Comment sauver le littoral français ? Voici notre proposition d’action innovante pour sauver la France de la montée des eaux et pour empêcher la perte des côtes françaises tout en recyclant les parties inhabitables du Sud de l’Europe.

Au même moment que nos belles côtes françaises se voient menacés par la montée du niveau de mer, la péninsule ibérique (Wikipédia) devient peu à peu inhabitable à cause des températures de plus en plus élevées. Que faire ? Peut-on trouver une solution unique pour ces deux problèmes ? Nous proposons de découper la France juste en dessous des Pyrénées et de la surélever à l’aide d’un système de pistons hydrauliques. Ensuite il suffit de déplacer l’Espagne et le Portugal sous la France et, une fois la péninsule tractée au Nord et glissée sous l’hexagone, de poser la France dessus.

Le Portugal dépassera surement un peu sous la côte Atlantique et offrira une nouvelle ligne de côte au sud-ouest de la France, ce qui rafraichira son aspect un peu vieillot et nous l’espérons, l’intérêt pour notre beau pays. Ceci bénéficiera au secteur touristique français et ainsi à l’économie. La côte du Sud-Ouest récupéra les belles vagues de Nazaré, idéal pour les surfeurs français férus de grandes vagues. On gagnera en hauteur et l’Espagne et le Portugal s’offriront une seconde vie en tant que fondation de la France.

Une France plus grande

La péninsule ibérique, avec sa surface de 583 254 km2, dépasse la taille de la France de 40 000 km2 environ. En glissant l’Ibérie sous le Hexagone, on gagne l’équivalent d’une région de la taille du Centre-Val de Loire. Largement de quoi loger les populations espagnoles et portugaises déplacées. Ces populations auront, grâce au chantier titanesque du déplacement qui nécessitera énormément de main d’œuvre, un travail dès leur arrivée en France. L’économie européenne profitera du chantier presque autant que pour le chantier collaboratif entre la France, l’Autriche, l’Italie, la Suisse et l’Allemagne (Voir: Comment et pourquoi il faut aplatir les Alpes).

L’ouverture de la Méditerranée vers l’Ouest

Un point positif non négligeable du déplacement de la péninsule ibérique sera l’ouverture de la Méditerranée vers l’Atlantique. Les îles Baléares seront évidemment bien plus exposées aux intempéries, mais nous avons déjà pensés des solutions à ce problème. Majorque devrait être déplacée dans la mer du Nord, plus proche de sa principale population allemande et anglaise. Minorque, Ibiza et les autres îles peuvent facilement être ignorés et nous proposons de ne plus les mentionner à partir de ce point.

Aux Corses et aux Sardes, l’exposition à un climat plus rude leur fera le plus grand bien et donnera enfin un peu de répondant à leur caractère bien trempé. Nous sommes certain·es que les populations se réjouiront d’avoir enfin un vrai océan à affronter.

Comment sauver le littoral français - Déplacement de la peninsule ibérique (Espagne et Portugal) sous la France

Des bénéfices en plus

La libération des 583 254 km2 de la péninsule ibérique donnera aussi plus de place aux eaux des mers : 29162,7 km3 ou 5 832 540 baignoires, ce qui contribuera à limiter l’augmentation du niveau des mers. Et si ce genre de projet innovant sera repris par d’autres pays, le monde en sortira grandi et l’augmentation des mers sera diminuée d’autant.

Pour donner un exemple : les États-Unis pourraient être logés en dessous de la moitié sud du continent américain et perdraient que la moitié centrale de leur surface. Le gain de place pour les océans serait énorme. Les eaux monteront moins, l’augmentation de la température des océans sera diminuée, l’espace et la qualité de vie des maquereaux, thons, crevettes et baleines sera augmenté d’une manière significative (on doute que le plancton, très petit et plutôt simple d’esprit, se rendra compte de la différence) !

Ceci était une proposition de la Fédération des ingénieurs Européens agréés du piston hydraulique à charges lourdes. Le travail de recherche à été soutenu par la coopérative BTM (Bateaux Tracteurs Méditerranéens).

Comment réussir sa première exécution sommaire

Mise à mort d'un monsieur au chapeau pointu

Ça y est, c’est décidé. Vous allez vous faire exécuter à l’aube. Vous êtes nerveux, vous ne savez pas trop comment vous y p(r)endre. Tout d’abord, sachez que c’est normal d’avoir des doutes et des craintes, surtout quand c’est la toute première fois. Cet article va vous aider à aborder ce moment exceptionnel dans votre vie avec sérénité.

Une exécution, c’est comme l’achat d’une résidence principale. La plupart d’entre nous ne vivent ça qu’une fois dans leur vie. Et du coup, le manque d’expérience peut jouer contre nous, surtout face à des professionnels chevronnés. Contrairement à l’achat d’une maison ou d’un appartement qui se fait souvent en plusieurs étapes et avec un délai de rétractation, une exécution, surtout si elle est sommaire, se fait en temps court, sans temps de réflexion ni droit de reprise. C’est un moment bref qui peut se rater facilement. Et après, on regrette. Il est d’autant plus important de bien se renseigner sur la meilleure manière de vivre ce qui devrait être l’aboutissement d’une vie. Ne commettez pas l’erreur de croire qu’en tant qu’exécuté il suffirait de se laisser faire ! Ce n’est pas parce que vous ne l’avez pas choisi qu’il faut subir ce moment fort, dont vous pouvez, bien au contraire, être acteur à part entière. La bonne nouvelle : il ne faut pas grand-chose pour rendre ce moment mémorable.


César, Jules : « Toi aussi, mon fils ! » La phrase en elle-même n’est pas extraordinaire, mais monsieur César a su prendre en compte le contexte pour lui donner tout son poids. Tout y est, c’est assez bien pensé, surtout après avoir reçu 23 coups de couteau. 4/5

De l’importance de bien choisir ses dernières paroles

Tout d’abord : Ne faites pas dans l’humour. Vouloir faire rire face à un peloton d’exécution, c’est se tirer une balle dans le pied.
N’essayez pas non plus de faire de longs discours, vous risquerez de vous faire couper avant de venir à l’essentiel. Vous pourriez laisser une impression d’un dernier discours sans queue ni tête (façon de parler). Soyez bref, concis, tranchant. Une phrase bien pensée vaut mieux qu’un discours de trois pages. Vous pourriez vous inspirer de personnages connus, comme Jésus par exemple, un des exécutés les plus célèbres de ces derniers millénaires. Il paraît qu’il a prononcé pas moins que 7 dernières phrases. À mon avis c’est trop, mais je peux comprendre que le temps peut paraître long quand on reste cloué sur place de longues heures. La tentation de trouver la phrase qui tue doit être énorme. Ceci explique peut-être pourquoi Jésus nous a laissé des perles comme « Femme, voici ton fils » et « J’ai soif ».

Peut-être que Jésus n’était pas si content que ça de ses mots de la fin, et que ça a joué dans sa décision de se faire ressusciter ? Un peu comme un groupe de rock qui, non content de sa tournée d’adieu, reviendrait pour un dernier comeback ?

Partez du principe que vous n’aurez pas autant de temps. Les techniques d’exécution ont bien évolué depuis l’an 33. Résistez à l’envie de faire long et alambiqué, ne perdez pas votre temps précieux à vouloir rendre hommage au monde entier. Tout le monde s’en fout de votre vieille tante qui vous à inspiré votre vie de combat pour la justice et l’égalité. Et puis : à n’importe quel moment un bourreau impatient risque de couper court à votre envolée lyrique. Avec ces gens-là, on n’est jamais à l’abri d’un coup bas. Ne nous voilons pas la face, c’est un métier de casse-cous qui attire des gens plutôt bourrus, brut de décoffrage. Ne comptez pas sur leur sens de l’écoute et leur sensibilité littéraire pour vous laisser finir votre poème en alexandrins.
Si jamais vous vous faites couper net en plein milieu de phrase, ceux qui restent vont devoir deviner ce qui aurait du venir après. Au-delà du fait que vous laisserez trop de place à l’interprétation de vos dernières paroles ce n’est pas un bon exemple à donner d’un point de vue stylistique. Pensez aux générations futures ! C’est votre dernière chance de transmettre. Si vos enfants se faisaient exécuter demain, ils seraient bien contents d’avoir sous la main une dernière allocution prononcée jusqu’au bout.

Ne commettez pas l’erreur de penser qu’une dernière parole ratée, ce n’est pas la mort. Ben si ! Pas besoin de croire en la réincarnation ou la vie après la mort pour savoir que de trouver la bonne formule finale, c’est une question de vie ou de remords. C’est ce qui va rester de vous, donc préparez-vous y dès maintenant ! Ne faites pas le mort avant l’heure, servez-vous du peu de temps qui vous reste, c’est le moment ou jamais de marquer le coup. Pensez à la postérité ! (C’est à peu près tout ce qui vous reste, face à l’échafaud.)

Louis XVI prononçant ses dernières paroles sur l'échafaud
XVI, Louis : « Peuple, je meurs innocent ! » Court et efficace. Aucune ambiguïté dans la phrase, l’audience est bien définie, le sens est clair. 5/5

A l’opposé du discours qui s’éternise, vouloir faire trop court serait aussi une erreur. A force de se restreindre à un ou deux mots vous risquez de mourir incompris. Pensez à ce grand ratage de Mme Marchal en 1991 : « Omar m’a tuer. » Une phrase apparemment limpide, mais vu le contexte, sujet à interprétation. La faute qui nous importe n’est pas celle que vous croyez. La faute d’orthographe est un détail qui, en ce qui nous concerne, n’a aucune importance. Pour faire une phrase qui marque, Mme Marchal aurait dû compléter sa phrase par au moins un élément d’information supplémentaire. Pourquoi Omar aurait tué ? Comment Omar aurait il tué ? A quelle heure ? Pensez au contexte ! Qui est votre public ? A qui est-ce que s’adresse votre dernière phrase ? Est-ce que vous êtes sûr qu’elle ne peut pas être sujet à mauvaise interprétation ? Si Mme Marchal avait eu la présence d’esprit d’ajouter seulement un élément de plus à sa phrase sanglante, elle aurait pu s’éviter à elle et à nous de nombreux doutes et incompréhensions. Voilà pourquoi il ne faut jamais se précipiter, même face à la mort. N’y foncez pas tête baissée.
Slow is smooth, and smooth is fast. * (*Littéralement: “Lent est lisse, et lisse est rapide.”)

De Mahy, Thomas : Tout le monde était pendu à ses lèvres, quand Thomas de Mahy, Marquis de Favras, la corde au cou, a dit au greffier : « Vous avez fait, Monsieur, trois fautes d’orthographe. » Bof, aurait pu mieux faire, ça le fait passer pour un pédant plus qu’autre chose.  1/5

Comment construire une dernière parole qui marque ?

Restreignez-vous à une phrase simple, correctement construite, avec sujet, objet et un verbe, simple de préférence. Attention, comme on a vu plus haut, même en faisant simple on peut faire des bourdes.

Bon, c’est fait, vous avez trouvé la phrase qui va tout déchirer, vous êtes sûr de votre coup, votre audience va être sciée devant tant d’aplomb et éloquence. Maintenant, n’oubliez pas la voix. La présentation, c’est au moins 80% de la réussite. Après avoir pris la peine de construire une dernière phrase parfaite, ce serait dommage que vous ne soyez pas entendu. Pensez donc à articuler et à lever la voix. Si vous murmurez timidement dans votre barbe, vous risquez de mourir l’air idiot.

Astuce : si vous avez le temps, échauffez-vous la voix en faisant des vocalises avant. Un peu de miel et du lait chaud feront des merveilles pour vous aider à faire porter votre voix.

Vous voilà fin prête pour mourir de votre belle mort. C’est à vous de jouer maintenant ! Allez, soufflez un bon coup, ne vous faites pas avoir par le trac, vous allez voir, ça va être mortel ! Je crois en vous. Comme mourir, c’est partir un peu, je vous souhaite bonne route et surtout : bonne exécution !

Une pensée pour S. – Requiem pour une consonne – Signez ma pétition!

Panneau de signalisation manquant de consonnes

Trop de consonnes sont réduites au silence depuis bien trop longtemps! Il est temps d’agir. Signez ma pétition ici: https://chng.it/WmtqwDZ4QR

Comme doit se sentir délaissé
le deuxième S de « laisser »,
comme le second S de masse,
coincé au fond de la foule,
incapable de voir devant,
de se faire remarquer dedans,
souvent ignoré en dictée.
Ce S de second classe, qui, quoi qu’il fasse,
qu’il passe, se presse ou qu’il se laisse aller,
restera toujours cadenassé,
sera toujours comme le L caché d’aller,
tel l’ultime M de comme,
semblable au second N de consonne,
le dernier R du carrosse, le T en trop de la goutte,
le F effacé d’effondré.
Ce S lassé, déclassé, relégué au second rang, sombre, tombe.
À peine prononcé, déjà oublié.
Seul le H silencieux vit une vie plus hardie,
jamais en haut de l’affiche, toujours lu, jamais entendu,
hignoré par les horeilles horribles
de hordes d’hauditeurs han-halpha-hebêtes.

15 belles images d’un tournage test en Normandie

Le titre de mon long-métrage « Une à une allumées » est inspiré du poème « Trois allumettes » de Prévert:

Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l’obscurité tout entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras

On s’est amusés à créer un « mood reel » ou « teaser » ou une « démo » pour ce film. Je peux évidemment pas le partager, mais ci-dessous il y a quelques images à découvrir. Encore une fois j’avais une équipe de choc et j’étais très honoré qu’ils acceptent de m’accompagner pour le début de cette aventure.

 

 

 

Trois jours en Normandie au mois de novembre, ça rassemble.

 

Le bon soir

Un court-métrage de Jeremias Nussbaum, avec Nina Mazodier et Jeremias Nussbaum. Image: François Chambe

Le deuxième court-métrage que je réalise avec Mias Media. Un projet qui s‘est fait dans une ambiance familiale, avec une légèreté et un plaisir du travailler ensemble qui m’a redonné le goût de la réalisation. Non pas que je l’avais perdu. 😉

« Le bon soir » part en festivals à partir de l’automne 2017.

Une zone industrielle en friche engloutie sous la brume hivernale. Le mur d’un cimetière devenu un lieu de passage pour les êtres égarées. Parmi les âmes errantes qui déambulent sur le mur : un jeune homme ayant élu domicile dans sa voiture et une jeune fille ayant pour projet de se suicider…

Toutes les informations sur mias.fr

Le Teaser

Le bonheur des uns

Jean-Michel Fournerau dans le court-métrage "Le bonheur des uns" de Jeremias Nussbaum © Mias Media

La comédie Le bonheur des uns part à l’instant dans les festivals de court-métrage.

Ecrit et realisé par mes soins, il s’appuie sur de nombreux talents.

Au jeu: Jean-Michel Fournereau​, Valérie Crouzet​, Bruno Paviot​, Celine Milliat​, Hélène Jupin​, la participation amicale de Lola Naymark​, Guillaume Barbot​, les voix de Maxime Fassiotti, Corentin Kerdraon​, Jonathan Perrein​, Gwenola de Luze et Elsa Landard​.

À la technique: Image de Juan Siquot​ et Jeronimo Acero​, Son de Renaud Michel​ et Xavier Rémy​, Électricien François Tillot​, Machiniste Benoit Féréol, Assistante réalisation Vanessa Payri​, Scripte Orane Ruellan, Régie Florian Eyerhabide, Renfort régie Arnaud Winisdoerffer, Costumes Lola Fournier​ et Ariane Bourgeois​, Décor et accessoires Philippe Jasko​, Maquillage et coiffures Quinty Axelle​, Montage Son Xavier Rémy, Mixage Son Edouard Morin, Étalonnage Reda Berbar​.

Le Teaser

Je parle du film au festival Off Courts à Trouville:

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Terre Noire au TNN

Terre Noire de Stefano Massini

« Terre Noire » a été créé en janvier 2016 au Théâtre National de Nice. Irina Brook a mis en scène le texte de Stefano Massini avec Romane Bohringer, Hyppolyte Girardot, Pitcho Womba Konga, Babetida Sadjo et Jeremias Nussbaum. Le spectacle revient à Nice et en tournée début 2017. Les infos sur le spectacle et un entretien avec Irina Brook sur le site du Théâtre de Nice.

Dalmar Khamisi, vendeur pour "Earth Corporation", vend des "graines miracles" à l'agriculteur Hagos Nassor.
Dalmar Khamisi, vendeur pour « Earth Corporation », vend des « graines miracles » à l’agriculteur Hagos Nassor.

Maitre Wilson Helmett, avocat pour "Earth Corporation" n'est pas content des resultats de son vendeur.
Maitre Wilson Helmett, avocat pour « Earth Corporation » n’est pas content des résultats de son vendeur.

Première lecture de "Terre Noire" aux Théâtres Les Bouffes du Nord
Première lecture de « Terre Noire » aux Théâtres Les Bouffes du Nord, Novembre 2016

Première lecture de "Terre Noire" aux Théâtres Les Bouffes du Nord
Première lecture de « Terre Noire » aux Théâtres Les Bouffes du Nord

















Sacha & Brouno

***ACTU: Sacha et Brouno reviennent en 2017!

Tout d’abord au Festival « Brouillage » de Radio Campus Paris. En forme de petites pastilles, à voir et écouter avec un verre d’eau trois fois par jour, du 1er au 7 mai, à 20h, 21h et 22h au Théâtre La Loge à Paris et en direct sur radiocampusparis.org. À consommer sans modération! Découvrez les autres spectacles du festival et réservez sur lalogeparis.fr/programmation/ ***

5 épisodes à voir sur vimeo.

Avec l’incroyable David Talbot jouant un Sacha très lunaire, et l’excellent Bruno Paviot, très pointilleux en Brouno. Écrit & réalisé par mes soins.

Reel Vidéo

Tapez dans l'oeil de Jeremias


Extraits des films La maison de Nina (Richard Dembo), L’arche de Babel (Philippe Carrese), Rien dans les poches (Marion Vernoux), L’armée du crime (Robert Guediguian) et parisk! (François Barge-Prieur/Jeremias Nussbaum).

Regardez le Reel sur youtube.
Lien youtube pour votre portable: youtube mobile.

Bienvenue dans mon univers!

Jeremias Nussbaum à Nice © Gaëlle Simon

Vous êtes sur le site de l’acteur, réalisateur et scénariste Jeremias Nussbaum.

Jeremias Nussbaum as Arlequin in Marivaux's Island of Slaves by Irina Brook.
En Arlequin dans l’Ile des Esclaves de Marivaux, mis en scène par Irina Brook. © Luciano Romano – Change Performing Arts

J’y présente mon travail, mes projets créatifs et je partage quelques petites anecdotes de mon parcours artistique dès mes débuts jusqu’à aujourd’hui. Vous voulez juste savoir ce que j’ai fait? C’est dans la page: Mon Travail. Vous désirez avoir plus d’infos sur mes projets de réalisation et d’écriture? C’est dans: Mes Créations. Et pour les histoires perso, mes débuts et déboires, vous l’aurez deviné, il y à la page: Mon Parcours. Surtout n’hésitez pas à commenter!

Artistiquement votre,

Jeremias.

Contre la grève des transports ! – Le syndicat des pickpockets parisiens en colère

Un carré de quatre places vides dans une rame de métro bleue en mouvement

« Encore une fois, on reste les mains vides! »

Le délégué syndical des pickpockets parisiens est en colère contre les grèves des transports à répétition :

« Si on voulait tuer une économie parallèle, on ne ferait pas autrement. Je rappelle qu’on vient tout juste de sortir de la période COVID, qui, avec ces confinements à répétition et l’absence des touristes a déjà fait souffrir le secteur. Contrairement à presque tous les corps de métiers, jamais nous n’avons eu droit à une aide de l’état, et à aucun moment nous nous en sommes plaints.
Malgré les difficultés, on n’est pas resté les mains dans les poches, nous avons remis la main à la pâte et dans les sacs dès que possible. Et là, alors qu’on aperçoit enfin le bout du tunnel, on nous fait retomber. »

Les pickpockets inquiets pour leur retraite

« Est-ce qu’on fait grève, nous ? Non, on bosse. Est-ce qu’on a droit à une retraite à 64 ans ? Bien non. On en peut plus. Si on veut avoir une retraite, il faut qu’on bosse maintenant. Notre métier n’est pas reconnu comme métier pénible alors qu’il est très physique. Ce n’est pas possible d’ouvrir discrètement une fermeture éclair quand vous souffrez d’arthrose. Il faut aussi être en bonne forme physique, même si le risque de se faire courser par les flics diminue avec l’expérience. Ne nous empêchez pas de travailler! »

carreau de 4 places vides du métro parisien
Les transports à l’arrêt = chômage technique pour les pickpockets

Le syndicat soutient les manifestations

Le syndicaliste dit pourtant soutenir les manifestations contre la réforme des retraites: « Tant que les personnes restent groupées pour qu’on puisse travailler, les manifestations, on est pour. Nous, on aurait préféré des manifestations de riches, mais malheureusement, ce sont plutôt les moins bien lotis qui semblent descendre dans la rue. On en a l’habitude. Dans les transports publics, c’est pas si différent. On fait avec. »

Le ministère se dit préoccupé par le sort des pickpockets

Du côté du ministère de l’Économie, on signale qu’on est en train de réfléchir à des solutions. « Si les grèves des transports perdurent, on exclut rien. Des aides, des programmes de substitution, on ne s’interdit rien », dit le porte-parole du ministre. « On pourrait envoyer quelques faux touristes dans le métro, avec des billets, des appareils photo et des smartphones bien visibles dans des sacs ouverts. Nous savons bien que Paris sans pickpockets, c’est tout simplement pas Paris. On ne laissera pas tomber un secteur qui fait partie de la renommée internationale de notre belle capitale ! »

Espérons que les professionnels du vol à la tire pourront tirer leur épingle du jeu et qu’ils ne resteront pas sur les carreaux blancs du métro. C’est tout un héritage parisien qui risque de disparaître. Déjà qu’il y a de moins en moins de bouquinistes.